Grande Traversée des Volcans d'Auvergne
de Dienne au Pas de Peyrol
Aujourd’hui Radagast le brun me passe la plume à moi Mathis Sacquet, pour vous conter notre dernière journée de marche puisque notre trek a été écourté par une météo capricieuse selon les prévisions.
Hier soir le lyophilisé est à la fête puisque nous voulons nous alléger pour notre dernière journée de marche. Alors que je prépare un goulash à la pomme de terre et au poulet, notre cher pépère dégaine un curry thaï végétarien à odeur de vomi, étant périmé depuis 2022, qu’il goûte tout de même sous mes yeux horrifiés et mes narines traumatisées.
La chambre d’hôte où nous avons dormi faisant le petit déjeuner pépère a pris un muesli au yaourt et au sirop d’érable tandis que j’ai demandé un plateau de fromage dont la tomme de brebis était délicieuse à souhait.
Départ en douceur en direction du Puy Mary jusqu’à notre premier arrêt à un petit court d’eau où je m’arrête pour y tremper les pieds.
Notre route se prolonge jusqu’à un champ où nous découvrons avec intérêt une carcasse de chevreuil selon pépère dont il ne reste que la colonne vertébrale dépourvue de chair et une patte rongée jusqu’à la rotule.
Avant notre ascension, nous nous sommes arrêtés à une aire d’accueil pour nous désaltérer.
Et puis nous voilà partis pour notre ascension d’où nous voyons la Brèche de Roland. L’ascension est rude, effectivement la pente monte a environ 35% et j’avance à mon rythme laissant tout de même pépère derrière que j’attends dès les carrefours.
Au niveau de la dernière montée je me détermine a grimper activement la pente pour me dépenser et profiter une dernière fois des montées rocheuses. Où j’attends pépère en haut une nouvelle fois une quinzaine de minutes.
Nous cassons donc la croûte en haut du Puy Mary avant d’entamer la descente abrupte de l’autre versant de la montagne.
Au col sur un parking, Mamie nous attend et nous embrasse malgré notre odeur de bûcherons et nous embarque direction Veyre-Monton.
Ceci signe la fin de notre trek, merci Pépère pour tous ces bons moments, merci de m’avoir transmis cette passion et merci Radagast même si ton traîneau de lapins de Rhosgobel ne nous a pas aidés !
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