Grande Traversée des Volcans Auvergne
de Laschamps à Orcival
Ce matin, lever à 6h45 (dur pour Mathis !), préparation des sacs, solide petit déjeuner (j'ai engoufré par mégarde la confiture de Mathis, mais la dame lui en a donné une autre), et départ à 8 heures.
Nous commençons par une montée douce dans la forêt. Le chemin est très fréquenté, dans les deux sens. Nous échangeons avec un couple de Grenoblois, qui font une infidélité à leurs chères montagnes. Ils ont réservé au camping à la ferme des Planchettes, entre Orcival et le lac Servières, et nous proposent de nous y garder une place s'il en reste, ou à défaut, de partager leur emplacement. Nous acceptons bien volontiers.
Au fil des heures, la pente devient plus pénible, à cause de la chaleur et de la fatigue accumulé. Nous nous arrêtons toutes les heures, pour remplir le "réservoir" de Mathis. Il a peu de réserves et me fait remarquer (en deuxième formulation) que je suis moins maigre que lui.
Je sens que l'épuisement le gagne à l'arrivée à Orcival. Nous achetons deux formules sandwich/dessert/boisson. Il engloutit (sur ma propostion) les deux sandwichs sans coup férir !
Je comprends que l'heure est grave et je cherche un hébergement sur place. La pluie est annoncée pour ce soir et cette nuit : de quoi vous dégoûter à vie du bivouac.
Il y a fort heureusement un gîte communal auquel je laisse un message. Je reçois un sms en retour me demandant de bien vouloir rappeler à 19h. Je lui réponds que ça sera un peu tard pour découvrir qu'il n'a pas de place.
Pendant que j'attends sa réaction, Mathis va visiter la basilique et faire de belles photos.
Mon message reste sans réponse et je trouve une chambre dans un petit hôtel, avec deux lits jumeaux. En nous y rendant, nous rencontrons les grenoblois que nous prévenons.
Le gestionnaire du gîte me rappelle à 16h30. Il a de la place, mais il a perdu deux clients. Au moins l'un d'entre eux aurait préféré son gîte...
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