Cyclades jour 7

Plage, chaleur et incidents

Départ le 8 juin 2024 07:27
8 434 m
Altitude minimum  : 4 m
318 m
Arrivée le 8 juin 2024 14:25
Altitude maximum : 179 m
453 m
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Il fait grand beau ce matin, avec un fort vent du nord qui tempère un peu la chaleur déjà sensible à neuf heures, au moment du départ. Nous prenons un bus qui nous dépose au début de notre randonnée.

Nous arrivons en 2 heures à une petite plage abritée au fond d'une baie longue et étroite. Un yacht à moteur est au mouillage. Antoine peut désormais conduire ce genre d'engin... à condition de gagner à l'euromillion... ou de le louer pour 4 secondes !

Je fais un tour en masque et tuba : pas mal d'alevins dans les posidonies, des saupes, des rougets-barbets et leur suite, et beaucoup de poissons plats sur le sable. Allongée dans l'eau au bord, Annelise se fait manger les peaux mortes par des alevins, et deux plies viennent tout près d'elle pour visiter le sable qu'elle soulève.

Nous poursuivons notre route pour déjeuner dans une oliveraie abandonnée au son strident du chant des cigales. Annelise trouve un siège confortable sur une branche morte. Je reviens le premier de la distribution et j'en profite pour lui voler sa place... Enfin j'essaie ! Déséquilibré, je pars en bascule arrière, ma gamelle à la main ; une sardine tombe sur mes lunettes ; je lâche enfin le précieux repas ou ce qu'il en reste et tente de me rattraper ; je me laboure l'avant-bras sur le chicot acéré d'une vieille branche. Deux randonneurs pénètre l'oliveraie et je me dépêche d'adopter une posture naturelle, accoudé sur le sol, la tête dans la main, les pieds sur le tronc ; je les salue de l'autre main. J'espère avoir été convaincant mais j'en doute.

Après le repas et un petit somme, nous reprenons la route pour notre deuxième plage. Au bout d'un quart d'heure, Chantal ne trouve plus son téléphone, fouille son sac en vain. Elle retourne au lieu du picnic et revient une demi-heure plus tard, dépitée. Elle refouille son sac de fond en comble et ne trouve rien.

Le soleil tape fort et la guide tente d'éviter les insolations en arrosant les têtes avec de l'eau de mer qu'elle a ramenée de la plage. C'est le moment qu'Annelise choisit pour mettre sa casquette sans s'arrêter. Sur ce chemin très caillouteux, elle pique une tête dans les épineux et se laboure le bras...

Tout ça n'est pas bien grave, nous ne ratons même pas notre bus. Chantal, restée à la plage, nous téléphone qu'il a retrouvé son portable. Je ne veux pas savoir où ...

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