Cyclades jour 3

Au sommet de l'île

Départ le 4 juin 2024 05:25
9 645 m
Altitude minimum  : 8 m
430 m
Arrivée le 4 juin 2024 13:10
Altitude maximum : 588 m
650 m
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Vous aurez compris qu'il ne faut pas se fier au tracé d'hier. J'ai malencontreusement mélangé deux piles mortes avec deux piles neuves ! Va reconstituer les bonnes paires sans testeur ! Bilan : mon gps s'est arrêté deux fois sans que je m'en aperçoive et j'en ai eu marre de tester les combinaisons de piles.

Ce matin, nous partons avec des accus chargés à bloc, à 8h00, par un bus qui suit celui des enfants de maternelle (l'école est au village du haut qu'on appelle "la capitale").

De la capitale donc, nous montons par un large chemin dallé jusqu'à un col et le fouillis du ferrailleur de l'île, pour rejoindre son sommet (pas celui du ferrailleur, inatteignable, mais celui de l'île, 583 m) à travers le maquis, par la ligne de crête.

Ça sent bon le thym qu'on écrase en passant. Du sommet, nous rejoignons la route et une petite chapelle où notre guide allume l'encens, sans doute pour prier pour la doyenne du groupe qui vient de faire un vol plané dans les buissons, apparemment sans dégâts.

La route nous conduit vers un village où nous déjeunerons. En chemin, un cortège d'une vingtaine de véhicules nous double ; à sa tête un pickup de campagne, un cercueil sur le plateau.

Nous mangeons notre sandwich sur la place déserte du village. Il y a quelques années, trois bistrots y installaient leurs tables. Aujourd'hui, la seule activité audible est celle de la crèche de l'île ! Avant de repartir, nous visitons l'église du 11eme siècle.

Puis c'est la descente vers la plage, dans le cagnard de début d'après-midi. Nous sommes retardés par la perte du capuchon de mon objectif qu'un membre du groupe finit par le retrouver à l'endroit où j'ai volé au secours d'Annelise qui venait d'avaler un insecte par l'oreille (celle d'Annelise bien sûr). Ce sont des aventures qui soudent un groupe.

Nous voilà à la plage où nous pouvons enfin nous rafraîchir.

Un taxi vient nous chercher pour nous emmener au monastère, où un pope un peu taiseux nous fournit quand même quelques explications. L'iconographie est splendide... et les photos interdites ! Tant pis pour vous.

Le taxi nous ramène jusqu'à notre hôtel en finissant le tour de l'île. Nous passons par le village de notre chauffeur qui raconte qu'il y avait 30 enfants dans les années 80 et que les terrasses étaient couvertes d'arbres fruitiers. Aujourd'hui les enfants sont trois, tous les arbres sont morts et les terrasses de l'île sont devenus des champs de cailloux.

Le mort était son oncle, il avait 94 ans et s'est éteint dans son sommeil. Il repose au cimetière du monastère.

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