La côte : un certain art de vivre.
C'est ce que proclame quelques panneaux bien placés au bord du Léman. J'ai bien aimé cette étape, toute en bitume mais plate et peuplée. Après ces journées sans traverser un seul village ni voir âme qui vive, j'avoue que ça fait du bien. Ici, pas de loi littoral et la côte est privatisée à 80%. De temps en temps un port et sa buvette vous tendent les bras pour un peu de repos : on finit par se laisser tenter. Entre ces accès libres à l'eau, heureusement réguliers, on ne voit pas grand chose de la route, sinon d'immenses murs, d'imposants portails, et d'innombrables menaces d'alarme. Enfin Genève et son jet d'eau, après ses quartiers de grande classe. Un dernier magnum et me voilà dans une auberge en plein centre ville.
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