Sifnos est appelée l'île aux capres. Les chemins empierrés délimités par des murets de pierres sèches sont colonisés par des buissons de câpriers dont les îliens récoltent les fruits fin juin.
Il fait déjà très chaud quand nous prenons la route à 9 heures en empruntant quelques uns de ces innombrables chemins, en zone urbaine d'abord, dans la campagne ensuite. Rien à voir avec Sérifos, Sifnos est très peuplée et cultivée. Les oliviers dominent malgré tout. Des petits troupeaux de chèvres ou de moutons paissent sur les terrasses. Quelques mules, vaches et cochons sont parqués dans des enclos. Nous traversons quelques rares zones humides reconnaissables grâce aux lauriers roses qui y fleurissent.
La guide nous prépare le déjeuner dans la cour d'une petite église. A l'intérieur, dans le choeur, une valise que j'ouvre contient tous les habits or et pourpre utilisés par le pope pendant la liturgie. Je n'ai pas osé me déguiser !
Nous reprenons notre chemin vers la plage de Pharos. Après le bain, nous poussons le long du littoral jusqu'à un ancien monastère.
Ce qui nous a frappé, c'est la propreté de l'île et de ses chemins ainsi que la quantité de peinture blanche consommée pour la moindre marche, le moindre sol pavé.
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