J'ai trouvé un hébergement dans un appart-hôtel. C'est un peu grand pour moi, mais j'ai un lit de 160 (dans lequel j'ai tourné viré toute la nuit), et une grande télé, à défaut d'une grande baignoire.
J'ai dîné en tête à tête avec moi-même dans une crêperie-pizzéria. J'ai demandé une montagnarde, nom de la pizza qui me plaisait, et j'ai vu arrivé une galette montagnarde, également à la carte. J'ai donc mangé des crêpes, que j'ai arrosé d'une bolée de cidre doux, encore trop fort pour moi.
J'ai heureusement pu faire le plein d'énergie au petit-déjeuner que j'ai pris à 7h30 (l'étape n'est pas très longue). Jusqu'au Puy du Cros, tout va bien. Je passe plusieurs chapelles, toutes fermées. Il y a des années, j'aimais bien m'arrêter dans les chapelles et les églises, j'y ai parfois cuisiné à l'abri du soleil ou des intempéries. Maintenant, tout est fermé, sinon il n'y aurait même plus de bancs !
Le topo dit : "Rejoindre le GR57 qui passe plus haut". C'est la première fois quils me font ça ! Il n'y a pas de chemin, il faut couper dans la pampa abrupte : une heure d'effort pour 100 mètres de dénivelé !
Ensuite, c'est une plaisanterie jusqu'au col de Buffère (2425m), où un fourgon aménagé est garé dans l'herbe, à l'extrémité d'une large piste.
Je descends jusqu'au refuge de Buffère où je fais une pose Cola et un papillon une pause sueur sur mon genou.
Arrivé à Névache Ville, où il y a plus de place, je dois encore rejoindre le hameau de Plampinet, à 6 km. J'arrive plus tard que d'habitude et toutes les places du bas sont prises au dortoir. Je crains le pire pour cette nuit.
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