J'ai oublié une anecdote hier. J'ai dit que nous avions dû faire la queue pour accéder à la table d'orientation du Puy de Sancy. Nous étions donc au coude à coude. J'ai montré du doigt le Puy Mary à Mathis et j'ai immédiatement vu du coin de l'œil la jeune femme à côté de moi, qui m'arrivait à l'épaule, commencer à s'éventer discrètement. J'ai immédiatement baissé le bras et me suis excusé. Tout le monde ne monte pas en téléphérique !
La truffade d'hier soir était excellente et copieuse, même si Mathis en aurait bien repris...
Ce matin, départ avant neuf heures. Une randonneuse dont c'était la dernière étape a prêté sa crème solaire à Mathis qui s'est pris un bon coup de soleil au Sancy.
Arrêt à la station service de Picherande pour acheter de la crème solaire et recharcher les batteries. Il est à peine dix heures et Mathis est toujours endormi.
En sortant de Picherande, il se réveille enfin et se met à détaler comme un garenne. Heureusement, je viens de desserrer encore ma chaussure gauche et la douleur que je ressentais depuis la grande descente vers la Bourboule a miraculeusement disparu.
On passe une petite cascade, puis une tourbière malheureusement inaccessible et nous arrivons au lac Chauvet où nous déjeunons sur l'herbe.
Il nous reste moins de huit kilomètres pour atteindre notre destination. Ils passent d'autant plus vite que nous rattrapons nos grenoblois, ravis de voir que Mathis s'aguerrit.
Nous faisons un bout de chemin ensemble avant d'arriver à Egliseneuve, où nous attendons près d'une heure le retour du gérant du gîte parti faire des courses : nous serons 26 à table ce soir !
Mathis n'a eu mal aux pieds que pour les deux derniers kilomètres : il s'endurcit et est partant pour la suite. Demain, nous franchirons les 100 km, et la moitié de la GTVA !
Tout est complet à la fin de l'étape suivante : ça sent le bivouac !
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