Via Alpina étape 27

De Pontebernardo à La Chialvetta

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Aux trophées en devanture, j'aurais dû me douter : je suis tombé dans un repère de chasseurs. Et j'ai mangé... une daube de chamois. C'est délicieux, avec un goût de gibier assez doux. C'était peut-être un faon. C'est promis, je ne le ferai plus. Je comprends pourquoi on n'en voit pas sur les chemins. On n'est plus dans le parc national.

J'ai dîné en compagnie de mon camarade triestin. Sa femme a hérité de sa grand-mère une maison en Istrie, annexée par Mussolini et désormais Croate. Pour lui, c'est la plus belle mer du monde.

L'étape est donnée pour (1600,1500) et elle ne fait que (1300,1100). Je suis un peu déçu, je pensais avoir frôlé l'exploit. La montée est quand même très longue et la descente itou.

C'est samedi, les cyclistes sont légion. Les familles aussi. J'ai même vu un père en baskets dans la caillasse à 2400m avec un nourrisson dans les bras, protégé du soleil par une serviette.

Sur la fin du parcours, j'ai jeté un œil au "refuge" de Viviere où la demi-pension est à 130 euros, pour évaluer la supercherie. J'ai croisé aussi deux compagnies de scouts.

Malgré toute attente, il y a une place libre au gîte d'étape. Un autre bon repas en perspective, de la biche peut-être...

ps : j'ai attendu une semaine pour le claironner, mais ça marche le citron vert. Pour la première fois de ma vie, je n'ai pas eu d'ampoules en début de randonnée.