Grand chemin

Etape 14 : de Konz à Grevenmacher

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Un coup de tampon, sinon rien. 

J'ai finalement souscrit au rite de la créanciale. J'ai choisi cette appellation du carnet du pèlerin parce que je sais l'accorder ! Un coup de tampon à chaque étape atteste de la réalité du chemin. Tous ceux à qui on le demande le font bien volontiers, hôte, commerçant, services publics. Un patron de camping qui venait de s'installer était confus de ne pas encore avoir de tampon. Tous les tampons ne rentrent pas dans la case, tous n'indiquent pas la ville. Certains veulent absolument signer, d'autres mettre la date. Tout ça n'est pas bien grave. C'est finalement un moment d'échange et d'affirmation de son propre but. Merci à Noël pour les deux créanciales (c'est là l'accord !) que j'ai emportées. A Saint-Jacques, seule la preuve des 100 derniers kilomètres compte pour être reconnu comme authentique pèlerin.

A propos de tamponner, à voir les traces laissées sur le chemin, il y en a qui sont sérieusement "perchés", comme on dit.