Grand chemin

Etape 7 : de Hillesheim à Gerolstein

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La réparation douloureuse

Hier soir, j'ai campé sur une aire de camping car à la ferme. Le fermier avait l'air embêté que je n'aie pas de toilettes, mais il a accepté. J'ai éteint les feux à 20h, après avoir ingurgité une grosse gamelle de purée au lait de bébé et taillé une petite navette avec un camping cariste allemand parlant français et connaissant l'A75. A peine allongé, le miracle a commencé. Des douleurs sourdes parcourent tout le corps, des pieds aux épaules. Se tourner dans ces conditions est difficile parce que douloureux. Poser un genou sur l'autre demande d'intercaler une main, plutôt épargnée. Le corps se répare de toutes les micro-blessures de la journée et le fait savoir. Cette sensation, je la vis toutes les nuits, mais l'inconfort du micro matelas gonflable l'exacerbe. Ça dure toute la nuit. Enfin le petit jour arrive et le miracle s'est produit : toute douleur a disparu, la journée peut commencer, le corps est prêt.

Enfin ! Quand il a plu dans la nuit, le remballage est humide, surtout quand il se met à pleuvoir à nouveau au même moment.

ps : l'aire de stationnement a été laissée dans l'état où je l'ai trouvée, comme je m'y étais engagé la veille.